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La maison de l'horloger du roi

JEAN-SIMON BOISSONNET (1811-1877)

LA MAISON DE L’HORLOGER DU ROI

 

L’horloger Jean-Simon Boissonnet a fait son apprentissage en 1830 à Paris, chez un horloger qui avait travaillé pour le Roi, d’où l’origine de l’appellation « Maison de l’horloger du Roi ».
Mais on se souvient de lui également pour ses talents de pamphlétiste et de chansonnier. Bon vivant, il aimait réunir ses amis dans un petit cabanon qu’il possédait à la Garenne, un lieu-dit situé sous l’ancien château.
Toute sa vie, il n’eut de cesse d’honorer son village natal, à travers la bonne chère et les vignes des coteaux de Serrières. Il a laissé un nombre considérable de chansons et de poésies :

Chant à Serrières, couplet à propos de la fin du halage :

Oh ! que je t’ai vu splendide
Avec tes nombreux bateaux
Sur ton quai, devenu vide
Piétinaient mille chevaux !
Prospérité glorieuse, du temps de tes heureux jours, 
Et en ton honneur, joyeuse,
On te chantera toujours.

La matelote, chanson à propos d’un plat apprécié à l’époque :

Amis des bons morceaux, chantons la matelote,
Au parfum de laurier, au vin, à l’échalote ;
Aux poissons les plus fins, pour elle extraits des flots,
Invention des dieux ! Œuvre des matelots !