Le quartier de la fondalin
LE QUARTIER DE LA FONDALIN
C’est au XVII° siècle que le nom de la Fondalin apparaît pour la première fois. Il désigne un terrain appartenant à Jean Duport. La topographie de l’époque faisait que St Sornin et Serrières étaient deux bourgs bien différents et séparés par des terres cultivées appelées les « Osches ». Il faut savoir qu’au XVII° siècle, seule existait ce que l’on appelait la route du Languedoc (Nîmes-Lyon) et que les lieux occupés aujourd’hui par la voie ferrée n’existaient pas et étaient composés de terres exploitables.
Le Compoix de 1656 indique que Jacques Boissonnet, habitant St-Sornin, possède deux fours à chaux, l’un situé à St-Sornin, l’autre sur un terrain situé rue des Osches*.
Ces fours produisaient une chaux grasse hydraulique qui a été utilisée, entre autres, dans la construction, comme aseptisant, comme par exemple pour le blanchiment des étables, mais aussi pour le traitement de la vigne. Et surtout, pour la construction de la N 86 au début du XIX° siècle. Le dernier four s’est arrêté en 1914.
On distingue deux types de fours à chaux :
Le four à combustion intermittente ou à longue flamme. C’est le four utilisé depuis l’antiquité et qui restera le seul type de four utilisé jusqu’au XVII° siècle.
Le four à combustion continue ou à courte flamme
Ce type de four, apparu au XVIII° se développera surtout au XVIII° et au XIX° siècle, permettant ainsi d’augmenter la productivité.
• Osches : terres labourables
• Hortz : petit jardin